vendredi 11 avril 2014

Gardasil, combien de morts ? (sur l’air de "Mediator : combien de morts ?")






Avec tout médicament, le risque zéro n’existe pas, c’est écrit sur les descriptifs, il suffit de le lire. C’était valable pour le Mediator, comme aujourd’hui pour le Gardasil.

Bien que les médecins se disent rassurants concernant le Gardasil, les chiffres avancés des dégâts du vaccin contre le cancer du col de l’utérus commencent à faire bouger les lignes. Une pétition signée par 600 médecins et 250 sages-femmes, 25 plaintes déposées contre le laboratoire Sanofi Pasteur MSD, rejette le scandale du Mediator à un épiphénomène. 

Des chiffres
Ce dernier, et selon les chiffres supposés tant par les autorités de santé que par les journalistes spécialisés et les scientifiques, « aurait fait 2000 victimes », chiffre au conditionnel puisque rien pour le moment ne peut garantir l’exactitude de cette probabilité et du rapport de cause à effet direct entre la prise de Mediator et les valvulopathies. En effet, à ce jour, l’ONIAM a retenu 293 dossiers de « victimes » sur les 8350 dossiers déposés. 50% des valvulopathies constatées ne sont pas dues à la molécule benfluorex.
2000 morts depuis 1976, date de l’autorisation de mise sur le marché jusqu’au mois de juillet 2010, date de son retrait définitif, soit une moyenne de 60 victimes par an.
Le Gardasil, c’est 144 millions de doses écoulées dans le monde, plus de deux millions de françaises vaccinées, 206 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2012, des milliards de bénéfice réalisés. Selon le site du docteur Dominique Dupagne, « L’efficacité protectrice de ces vaccins coûteux, largement promus et utilisés, n’est pas prouvée. Nous ne savons toujours pas en 2013 si ce vaccin épargne des vies ou des cancers invasifs. » Et il précise : « Ce vaccin n’apporte actuellement qu’un bénéfice hypothétique et il expose à un risque très rare d’accident grave ». Selon un rapport de 2011 de l‘Agence National de Sécurité du Médicament (ANSM), 1675 cas d’effets indésirables ont été recensés, dont 352 graves. Les données actualisées en 2013 de l’ANSM font état de « 435 cas d’effets indésirables graves dont 135 de maladies auto-immunes incluant 15 cas de SEP »

Les lobbys en action ?
Le laboratoire Servier n’est pas le laboratoire Sanofi Aventis MSD, la branche vaccin de Sanofi. Le rapport de force est sans contexte à l’avantage de Sanofi. Le numéro 3 mondial de la pharmacie possède des modes d’actions bien supérieurs à l’entreprise familiale Servier. Dans son papier d’investigation, Sophie des Déserts écrit : « Le laboratoire peut aujourd'hui se prévaloir de soutiens de taille, ceux de Marisol Touraine, ministre de la Santé, et de François Hollande en personne qui, à la surprise générale, a annoncé, dans le cadre du plan cancer, une relance du Gardasil, avec un doublement de la couverture vaccinale d'ici à cinq ans. Il envisage même, sur les conseils de la Direction générale de la Santé (DGS), de porter à 100% le remboursement de ce vaccin aujourd'hui vendu plus de 350 euros (les trois injections) et de l'inoculer dans les collèges, dès l'âge de 11 ans.
"Le Canard enchaîné" suspecte même la numéro deux de la DGS, Marie-Christine Favrot, d'avoir été influencée par son beau-fils, directeur de la stratégie de Sanofi. Mais, selon nos informations, le Gardasil a aussi été discuté en plus haut lieu. Christian Lajoux, le PDG France de Sanofi, est allé plaider sa cause à l'Elysée, dans le bureau d'Emmanuel Macron. Depuis, le président de la République s'est inquiété que le vaccin ne soit "administré qu'à 30% des jeunes filles...", sans s'interroger sur les raisons de ce désaveu. »

La constance du jardinier
Il convient de relire le roman de John le Carré, The constant gardener, un roman engagé qui dénonce les pratiques des laboratoires pharmaceutiques cherchant à développer des nouvelles molécules et n’hésitant pas à les tester en grandeur nature sur des populations du quart monde. La stratégie marketing et les actions de séduction des populations sont orchestrées par les laboratoires Merck, fabricant du Gardasil. « De l'usine géante de West Point bâtie pour le Gardasil, sur le site d'un ancien parc d'attractions, sortent des millions de lots. Merck en distribue gratuitement à certains pays désargentés, avec l'espoir qu'in fine son produit s'impose aux autorités. Ainsi, en Inde, la firme a fait vacciner des milliers d'adolescentes, sans le consentement de leurs parents, par l'intermédiaire d'une association de la Fondation Bill Gates. Cette expérimentation pseudo-humanitaire lui a valu un rapport cinglant du Parlement indien… Aux Etats-Unis, Merck a convaincu, en finançant sa campagne, le gouverneur Rick Perry de rendre la vaccination obligatoire pour les fillettes du Texas, puis il a voulu faire passer une loi imposant le Gardasil à toutes les immigrantes, avant leur entrée sur sol américain ! Le laboratoire a cherché sans cesse à étendre l'indication de son sérum, aux femmes jusqu'à 46 ans (alors que l'efficacité n'est prouvée que pour les jeunes filles jamais infectées par les HPV) et même aux garçons. C'est ainsi que les Etats-Unis et l'Australie vaccinent aujourd'hui les prépubères, puisque Merck prétend que le Gardasil serait bénéfique sur certains cancers de la gorge induits par des HPV contractés lors de rapports buccogénitaux. »

Et une nouvelle fois, quelle est la place du patient dans ce vaste échiquier du business du médicament ? Où se trouve l’intérêt de la santé publique ? Quels sont les chiffres réels de la nocivité du Gardasil ? 

Pour en savoir plus :

http://ansm.sante.fr/S-informer/Points-d-information-Points-d-information/Gardasil-vaccination-contre-les-papillomavirus-humains-HPV-Point-d-information